L’arbre pousse vers le ciel, il monte et je monte dans l’arbre. Je suis son élan ascensionnel. Mon corps s’agrippe et se hisse sur ses branches. J’accompagne la sève dans son chemin jusqu’aux plus hautes feuilles. Là où l’eau tirée depuis le sol s’évapore. Une fois au sommet de l’arbre, je me dissipe dans l’air. Reste la trace du passage de mon corps dans les branchages. L’enveloppe de ma traversée marque l’amplitude de mes gestes. Ils se mesurent à l’échelle de l’arbre.

Ce tunnel vertical matérialise le parcours du corps grimpant jusqu’au sommet de l’arbre. Ce corps est guidé par le même élan que le tronc, vers le ciel. C’est un dessin en trois dimensions révélant l’amplitude des gestes humains dans l’étendue de l’arbre.
La surface de la toile est animée par l’apparition d’ombres se mouvant au gré du vent. Elles évoluent au fil de la journée en fonction de la trajectoire du soleil dans le ciels.